Pour cela, il sera nécessaire de posséder quelques notions techniques et un matériel de choix. En effet, cette pratique nécessite un matériel spécifique. Ce dernier peut varier en fonction de la technique que vous emploierez. Vous n’utiliserez pas le même équipement pour pêcher en sèche ou pour manœuvrer une nymphe. Cela sera aussi le cas en fonction de la force de la rivière que vous pourrez pêcher.
L’un des aspects les plus importants vient du choix de votre ligne. Son numéro et son profil vous permettra de vous adapter aux conditions que vous rencontrerez. Des pêcheurs en mer n’utiliseront pas le même matériel pour leur streamer que des passionnés de truite en petit ruisseau. Les moulinets choisis seront aussi dépendants de ce choix tout comme le montage.
Une fois conforté dans votre choix, il ne vous restera plus qu’à appréhender la technique dans votre jardin, puis au bord des eaux vives à la bonne saison. Les conseils de quelques moucheurs seront toujours les bienvenus, autant pour le bon geste que pour la découverte de la vie aquatique et le milieu subaquatique. Restera à scruter la surface des eaux, à la recherche de votre premier gobage.
Les différentes techniques de Pêche à la mouche
La pêche en sèche est certainement la technique la plus connue des vrais passionnés. C’est aussi l’une des plus ludiques à pratiquer. Elle vous offre la possibilité de conserver tout le temps une vue sur votre imitation d’insecte en la laissant dériver à la surface de l’eau de la manière la plus naturelle possible. Elle vous demandera un gros effort d’observation. Il faudra à la fois être capable de lancer au bon endroit et avec une mouche qui correspond au menu du moment.
Autre technique de pêche à la mouche, la pêche en noyée qui permet de proposer une imitation de petite créature. Les truites raffolent ainsi d’invertébrés qui sont une grosse source d’alimentation. Il vous faudra là aussi être observateur. Observer les sols et le milieu, soulever des cailloux seront des habitudes essentielles pour la réussite de votre journée.
La pratique en nymphe est la troisième grande technique mouche. Elle offre une technique qui se rapprochera plus du fond. Elle imitera un invertébré qui se déplacera sur le fond, au fil des courants. C’est souvent très efficace quand on a appris à bien maîtriser les dérives.
Il existera d’autres techniques comme l’utilisation au streamer ou des dérivés des techniques citées. Si la pêche au leurres vous intéresse, découvrez notre article sur les meilleurs leurres souples.
Choisir une canne à pêche pour pratiquer la mouche
Le choix de votre canne à mouche dépendra directement de la technique que vous souhaiterez employer une fois au bord de l’eau. Plusieurs notions et détails techniques sont à prendre en compte pour faire partie de la famille des moucheurs.
L’action de la canne pourra être très différente. Il faudra opter pour celle qui correspond au mieux à votre façon de pêcher. La technique de la sèche sera assez polyvalente en terme d’action. Mais la traque de la truite en noyée peut se révéler très difficile avec une action trop rapide. Choisir une action progressive sera l’assurance de bien moins de casse et d’une efficacité retrouvée au ferrage.
La longueur là aussi joue un rôle important. La taille du blank pourra être très variable en fonction du profil de la rivière et de la technique. En noyée, cela demandera des modèles généralement assez longs pour permettre d’avoir une bonne maîtrise de la dérive. A contrario, des cannes courtes sont de plus en plus courantes dans des pratiques en sèche.
L’utilisation de la mouche en mer comme celle des carnassiers comme le brochet demandent encore des spécificités bien différentes. Les longueurs peuvent là dépasser les 10 pieds sans problème et seront capable de supporter de soies de plus de 10.
Un moulinet mouche pour tous les types de pêche
Le moulinet pour la mouche est souvent un réservoir de soie. Il permet de tenir plusieurs dizaines de mètres de votre ligne. Il peut souvent se décliner en 3 grandes familles. Vous aurez les modèles automatiques, les modèles semi automatiques et les modèles manuels.
Il vous faudra choisir dans les caractéristiques de ces produits afin de leur offrir une parfaite adaptation à votre technique et au diamètre de votre fil. La contenance de fil sera ainsi un élément essentiel. La plupart du temps, vous pourrez compter sur une indication de taille sur les déclinaisons pour faire votre choix.
Le poids est également un aspect essentiel. Souvent lourd, ces moulinets doivent permettre d’équilibrer votre ensemble et surtout ne pas trop peser sur votre bras et votre épaule. Faire le choix d’un produit léger est l’assurance d’un confort pas toujours évident.
Enfin, le frein est aussi un élément essentiel. Il doit être à la fois puissant pour être capable de réagir avec des gros predateurs tout en étant très fluide pour garder du plaisir avec des sujets plus petits.
Une variété infinie de mouches
Les mouches sont là pour imiter soit un insecte, soit un invertébré ou éventuellement des petits animaux. Vous pourrez compter sur une offre immense de mouches tant au niveau des modèles que des coloris. Mais pour ceux qui montent leur propre création, la seule limite sera celle de votre imagination.
Il vous faudra choisir le numéro de votre hameçon en fonction de l’espèce que vous recherchez. Pour les plus grosses mouches, vous pourrez aussi compter sur un montage de type tube. Cela permettra à la fois de préserver votre mouche mais aussi de pouvoir armer comme le vous le souhaitez.
Le plus important pour choisir sa mouche sera l’observation de la vie, la saison et des fois des conseils de personnes expérimentées. Il sera nécessaire d’avoir une boîte bien fournie pour essayer de proposer un modèle qui ressemble à celles qui volent lors de votre session.
